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【法语故事】Petit Claus et grand Claus(3)
日期:2020-11-25 18:57  点击:355
 
La femme les reçut tous deux avec amabilité, prépara de nouveau la table,
et servit un grand plat de riz. Le paysan, qui avait faim, en mangea de bon
appétit ; mais petit Claus pensait au délicieux rôti, au gâteau et au vin cachés
dans le four.
Il avait jeté sous la table le sac contenant la peau de cheval : comme il
ne pouvait supporter le riz, il appuya ses pieds sur le sac, et fit craquer la
peau sèche.
« Chut ! dit-il à son sac : mais, au même moment, il le fit craquer plus fort.
– Qu’y a-t-il dans le sac ? demanda le paysan.
– Un sorcier, répondit Claus ; il ne veut pas que nous mangions du riz.
Il me dit que, par un effet de sa magie, il se trouve dans le four un rôti, du
poisson et un gâteau.
« Ce n’est pas possible, » dit le paysan en ouvrant promptement le four ;
il découvrit les mets superbes que sa femme y avait serrés, et crut que le
sorcier avait fait ce prodige. La femme, sans oser rien dire, posa tout sur la
table, et ils se mirent à manger du poisson, du rôti et du gâteau.
Claus fit de nouveau craquer sa peau.
« Que dit-il à présent ? demanda le paysan.
– Il dit que, près du four, il a fait venir trois bouteilles de vin. »
La femme leur servit le vin, et son mari se mit à boire en s’égayant de
plus en plus. Il eût bien voulu posséder un sorcier pareil à celui du sac de
petit Claus.
« Je voudrais qu’il me montrât le diable, dit le paysan ; cela me ferait
plaisir, car je suis tout à fait en train.
– Mon sorcier peut tout ce que je lui demande. » Puis il fit craquer le sac :
« Entends-tu ? il dit que oui. Mais le diable est bien terrible à voir.
– Oh ! je n’ai pas peur. Quelle mine a-t-il ?
– Il paraîtra devant nous sous la forme d’un chantre.
– Ouf ! que c’est vilain ! je ne peux pas supporter la vue d’un chantre.
N’importe ; comme je saurai que c’est le diable, j’aurai du courage.
Seulement, qu’il ne m’approche pas ! »
Petit Claus approcha son oreille du sac comme pour écouter le sorcier.
« Que dit-il ?
– Il dit que si vous voulez ouvrir ce grand coffre, là-bas au coin, vous y
verrez le diable ; mais il faut bien tenir le couvercle, pour qu’il ne s’échappe
pas.
– Aidez-moi à le tenir, » dit le paysan en s’approchant du coffre où la
femme avait caché le véritable chantre tout tremblant de frayeur.
Le couvercle fut soulevé. « Ouf ! s’écria le paysan en faisant un bond
en arrière, je l’ai vu ! Il ressemble tout à fait au chantre de notre église ; il
est horrible ! »
 
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